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“Galets de Rivière” fête les 700 ans de la pose de la première pierre de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan par Sanç de Majorque, le 27 avril 1324.
La pièce s’inspire de l’architecture de la cathédrale elle-même : ses matériaux, ses cloches et son acoustique.
Lors de ma première visite à Perpignan en 2021, l’utilisation de galets — prélevés dans la rivière Têt — à l’extérieur de la structure m’a été signalée, et j’ai trouvé leur texture frappante. C’est donc une texture fluide, presque tridimensionnelle, qui est à la base de la musique.
J’ai également été inspiré par la sonorité du carillon Amédée Bollée, pour les cloches duquel j’ai composé le nouvel Angélus en 2022-23. La résonance de ce carillon historique est particulièrement riche grâce (selon mes oreilles) à sa fabrication ainsi qu’à l’acoustique extérieure de la cathédrale. Dans la composition, je prends l’enveloppe sonore de la cloche (forte attaque et long sustain) comme idée musicale, et pour une autre, je prends une des mélodies du nouvel Angélus.
La pièce dure entre six et sept minutes.
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“Galets de Rivière” celebrates the 700th anniversary of the laying of the foundation stone of the Perpignan Cathedral Saint-Jean-Baptiste by Sanç de Majorque on April 27 1324.
The piece is inspired by the architecture of the cathedral itself: its materials, its bells, and its acoustics.
On my first visit to Perpignan in 2021, someone pointed out to me the use of small stones – taken from the river Têt – on the outside of the cathedral. I found the texture of these river stones particularly striking. They inspired the fluid, multidimensional texture at the heart of the composition.
I was also inspired by the sound of the Amédée Bollée carillon, for whose bells I composed the new Angelus in 2022-23. The resonance of this historic carillon is particularly colorful thanks (according to my ears) to the skill of the bellfounder, as well as to the acoustics around the outside of the cathedral. In the composition, I take the sonic envelope of a bell (a strong attack followed by a long sustain) as one musical idea, and for another, I take one of the melodies from the new Angelus.
The piece lasts between six and seven minutes.
Tom Gurin